[FARA] La Grande traversée alpine - 3ème partie - Le débrief
Publié: 19 Septembre 2016, 06:20Résumé Jour 1 (15/09) :
Après de nombreuses frayeurs en phase de préparation (cardan fuyard, courroie qui saute, embrayage HS), aucun retard cette année à déplorer au premier rdv à l'aire de Ceigne sur l'A40 vers 6h30 : un 1er groupe de 8 s'y retrouvent à l'heure donc, sous la pluie malheureusement. Bavardage puis go, direction le point de départ au col de la Faucille par une belle route quoique mouillée. Complément d'essence à Lélex puis cap du Belvédère du Pailly
où l'on retrouve tout le reste du groupe au complet. Il pleut encore quelques gouttes mais le café-brioche sur la plage arrière de Jéjé nous réchauffent bien et nous fait oublier les parapluies. Rémi fera ces premiers plans avec son drône 
.
Petite anecdote au passage : la veille, je lisais mes mails et je reçois un mp de notre ami Italien qui devait nous rejoindre. Surpris par le mp tardif (22h !) on en vient à se résoudre à l'évidence : on s'est mal compris !! ils sont à 120km de Gênes et non de Genève (honte à moi d'avoir traduit Génève en Génova au lieu de Ginevre). A mon corps défendant, il n'avait pas cru bon de lire le road-book envoyé 2 fois pourtant. Pas rancunier, il nous rejoindra directement au camping du jour 1, avec 500 km à faire tout de même.
Beaucoup d'autoroute au programme de ce J1 et seulement 3 petits cols. Pause de midi sur une aire de service, sans pluie. A la faveur du GPS qui pètera complètement un plomb, le groupe se retrouve coupé en 2 presque à la fin de la Suisse. Pas grave, on se retrouvera à la frontière Autrichienne, après s'être quelque peu amusés dans le 2ème et dernier col helvétique, le Kerenzerberg. ça change de l'autoroute et puis la descente surplombe un beau lac. Ce col était déjà au programme de la GTA 2 mais fait à l'époque dans l'autre sens
. Le soleil repointe son nez .
La frontière Autrichienne se passe sans encombre, après que tout le monde se soit retrouvé au point de rassemblement prévu, une station service, qui s'est retrouvée pour le coup complètement squattée !!. La traversée de la 1ère ville est un enfer
, pleins de feux pas synchro, bus, on avance pas. 2ème coupure de groupe juste avant l'autoroute à la faveur d'un GPS qui n'indique pas le bon itinéraire, bizarre. On se fera ensuite filmer par un amateur de Golf VR6 tunée, pouces en l'air, la banane, sympa comme rencontre. Idem à la station service pour faire le plein, 2 gars en mégane hallucinent et lèvent aussi le pouce . Direction ensuite le camping, charmant accueil et pose des tentes. Luca notre ami italien nous rejoindra bien vers 19h, sans problème et pas rancunier pour un sou sur l'erreur de traduction 
. restauration puis veillée ensuite au milieu des tentes avec quelques boissons de circonstances 
jusqu'à ce que les duvets nous fassent de l’œil. Nuit pas terrible 
: une ligne de train nocturne n'était pas loin, des vaches à cloches paissaient juste à côté et puis Jéjé se lève à 5h...
Résumé J2 (le 16/09) :
Réveil sous un ciel lumineux, avec des bribes de brumes tombant des sommets voisins . L'excitation est là à l'idée de se coller les 4 premiers gros cols, dont certains payants donc à priori prometteurs. On enquille le départ en croisant un convoi de MG allemandes rutilantes. Le premier col est à la hauteur des espérances : bourrés de virages spécial GT ! Sauf qu'au péage, le temps de mettre les go Pro en marche, de pisser et de faire dans son froc à l'idée de se taper si belle montée, on s'est retrouvé derrière un PL qui avait le télépéage. Grr rageant, les premiers kilomètres sont donc faits à ronger notre frein 
. Une fois doublé, beam 2 bus mais zappés rapidement. ça grimpe raide. On arrive au premier palier, un grand lac asséché et son barrage en travaux. La route se dégage et devient encore plus belle 
: Revêtement lisse, soleil et le regard qui lorgne sur des glaciers et des sommets rocailleux. On ralentit pour savourer. Arrivée ensuite au 2ème lac et son barrage, signes naturels que le col convoité est atteint. Grosse pause photos sur un grand parking plein de bus, de touristes et de militaires. Les GT feront leur petit effet, discussions en anglais avec un Autrichien bien au fait des petites sportives des années 80 . Sympa. On poursuit ensuite par une longue descente pour rejoindre le 2ème col après un petit tronçon d'autoroute. Mais avant, Fabrice s'inquiète d'un petit souci de pression du turbo qui charge plus tard qu'habituellement. ça sera le fil rouge jusqu'au soir. Quant à moi, je trouve que sur les appuis forts à droite, un tremblement se fait sentir à l'arrière. A la faveur d'une pause mécanique pour changer échangeur et durites sur la Gt de Fabrice, une crevaison lente sur l'arrière gauche sera identifiée (vis dans le pneu). Hop, kit mèche posé par Tim et le tour est joué . Le col suivant nous permet de basculer en Italie et culmine à 2500m. Le temps se couvre et l'arrivée en haut se fait à la limite du brouillard. ça caille même. Et merde ! On est en été encore !! Très belle descente tortueuse et rude pour les freins, pause de midi un peu anticipée au bord de la route puis 3ème col gratuit lui. Grosse éclate quoique avec des dépassements à faire avant d'en profiter à fond, surtout une camionnette pas coopérative. C'est précisément ici que la rodéo montrera ses premiers signes peu rassurants d'un claquement moteur à l'accélération.
Le col suivant étant ouvert un quart d'heure par heure dans notre sens, la fenêtre est serrée, tellement serrée et déjà très en retard, que ce petit col étroit et court sera by-passé pour gagner du temps et surtout pour que Fabrice sollicite moins son turbo. Du coup la route est un peu longue et pénible en fond de vallée, il faut rester derrière des camions et des camping-cars, faute de zone de dépassement à double voie (cela n'existe pas en Autriche). Finalement, arrivée à Lienz pour faire le plein, à 20 km du camping. On apprendra ici que la rodéo est HS et sera rapatriée par une bonne assurance.
Le dernier col qui sur le papier était peu séduisant, s'avérera finalement assez ludique, une zone de travaux au milieu tempérera cependant nos ardeurs. L'arrivée au camping se fera à bon rythme mais sous un ciel menaçant peu réjouissant. Arrivée à l'heure prévue, accueil très sympa, on a tout le terrain pour nous. Sanitaires dignes d'un 5 étoiles. On commande les pizzas pour 20h, le temps de monter les tentes. Soirée très agréable et conviviale, pizzas maison excellentes, bières et glaces. Les proprio sont très sympas et serviables. On finit la soirée avec digeo local
, tout en présentant notre voyage à nos hôtes. Plaque de la GTA 3 laissée en cadeau 
. Une dernière collation à tonton au cul des autos puis au lit, après cette grosse journée qui nous a emmenés au point le plus à l'Est de notre aventure dans les Alpes. Demain, y'a du très gros mais la pluie menace....
Résumé J3 (17/09)
4h du mat, la pluie se met à tomber, le réveil s'annonce difficile. Le pliage d'une tente 2S sous la pluie au bout du 3ème jour se fait finalement assez rapidement . Au programme de cette journée, le Grossglockner , morceau de choix, plus beau col de toute la traversée à priori. On trépigne mais on est inquiet de ne rien voir avec ce plafond de nuages super bas et menaçant. Petit dej englouti sous un parapluie pour certains, on quitte notre très sympathique camping. 1er arrêt 30 bornes après, à Heiligenblut, qui serait le plus beau village d'Autriche. Bof, encore du buzz commercial. Rien de particulier à part sa belle église (un des plus belles du monde à ce qu'il parait), bien plus charmante dehors que dedans d'ailleurs, avec son charmant cimetière tout autour. Cap ensuite sur le péage du Gross', qui trépignait d'avance de voir arriver notre groupe de 12 voitures 
. Mais surprise en arrivant, le col est fermé pour cause de chutes de neige (10 cm à ce qui parait, mon œil), il faut patienter au moins une heure . On se rabat donc dans le bar du coin, pour un café crème et une tarte aux pommes maison. Puis enfin le col ouvre, comme nos carbus !! montée superbe, la route est à nous ! et pour cause, pas un chat en étant les premiers. Ah si, 2 félés en vélo que l'on retrouvera plus haut dans le brouillard, certainement frigorifiés. Bref arrivée au Franz-Josefs-Höhe, belvédère surplombant le plus long glacier des Alpes orientales et surplombé par l'élégant pic du Grossglockner, plus haut sommet d'Autriche avec ses 3800 m. Shooting photo de dingue. On échangera quelques mots avec le copilote d'un porschiste, enthousiasmé par notre voyage et encore tout retourné des accélérations de son vaisseau de 600 cv / 0-100 en 3s . On aura droit en exclu à 2 gymkhanas d'ailleurs. Sympa.
Cap ensuite au col qui est dans le brouillard et la neige fondue. Belle montée quoique humide. La descente restera des plus cossasses : en plein rasso de tracteurs !! impressionnant le nombre, on en aura tout le long de la descente et elle était longue. Entre temps quand même, on perdra Christophe qui pensait que l'on était déjà partis. Que nénni ! On se retrouvera 150 bornes plus tard. Cap ensuite au Gerlos et sa cascade la plus grande d'Europe, gavée des pluies de la nuit. Pause de midi sous parapluies et bâche tendue. Puis cap sur Innsbruck en ayant récupéré Christophe au passage (merci à lui d'avoir suivi à la lettre le road-book, au moins il aura servi ). Le dernier col de la journée mettra la banane à tout le monde, superbe montée et sèche en plus. Très minérale. Grosse causette au col avant de redescendre à notre 3ème camping. Accueil très froid, procédurier, limite envie de partir voir ailleurs. Mais y'a rien ailleurs, le 1er DAB étant à 30 km , c'est dire. Et puis on en a plein les pattes, on prend sur soi. Montage des tentes puis resto au club du 3ème âge du coin 
, les nappes et les rideaux sont là pour en témoigner. Fin de soirée comme d'hab avec la gnole à tonton puis dodo. La nuit promet d'être enfin calme : pas de trains, ni de vaches, ni de pluie claquant la toile des tentes. rooo pi roo pi... Demain, on rentre 
Résumé J4 (18/09)
Après une nuit calme, réveil vers 6h, la journée s'annonce très longue avec 500 km jusqu'à Genève puis le retour à nos domiciles respectifs. Le temps est encore couvert. Après un démontage rapide des tentes puis quelques pétards balancés dans les Devil , cap sur le dernier col des 3 GTA. La route est belle, déserte même en ce dimanche matin, on croisera quelques parures typiquement locales. Le col est franchi sans histoire, sur route mouillée toutefois, l'arrivée se fera une nouvelle fois juste en dessous des nuages. Photos de groupe au bord de la route, on est content d'en finir mais triste aussi que cela s'arrête . Une dernière poignée de virages un peu plus loin nous fera croire qu'un dernier col s'ouvre à nous, comme un éternel recommencement. Cela sera bien les dernières courbes avant de redescendre sur la Suisse et son autoroute A1 qui nous emmènera jusqu'à Genève.
Les talkies deviennent silencieux et le ruban ennuyeux à la longue. Mais la tête pleine de souvenirs nous rappellent notre beau voyage. Pause de midi sur une aire de repos puis Genève se profile vers 15h. Dernier arrêt commun devant le Casino de Saint Julien pour se dire au revoir puis pour s'éparpiller sur les routes de France. C'est fini. Retour sous la pluie jusqu'en Rhonalpie. Crevé mais définitivement heureux. Forza GT
Après de nombreuses frayeurs en phase de préparation (cardan fuyard, courroie qui saute, embrayage HS), aucun retard cette année à déplorer au premier rdv à l'aire de Ceigne sur l'A40 vers 6h30 : un 1er groupe de 8 s'y retrouvent à l'heure donc, sous la pluie malheureusement. Bavardage puis go, direction le point de départ au col de la Faucille par une belle route quoique mouillée. Complément d'essence à Lélex puis cap du Belvédère du Pailly
où l'on retrouve tout le reste du groupe au complet. Il pleut encore quelques gouttes mais le café-brioche sur la plage arrière de Jéjé nous réchauffent bien et nous fait oublier les parapluies. Rémi fera ces premiers plans avec son drône .Petite anecdote au passage : la veille, je lisais mes mails et je reçois un mp de notre ami Italien qui devait nous rejoindre. Surpris par le mp tardif (22h !) on en vient à se résoudre à l'évidence : on s'est mal compris !! ils sont à 120km de Gênes et non de Genève (honte à moi d'avoir traduit Génève en Génova au lieu de Ginevre). A mon corps défendant, il n'avait pas cru bon de lire le road-book envoyé 2 fois pourtant. Pas rancunier, il nous rejoindra directement au camping du jour 1, avec 500 km à faire tout de même.
Beaucoup d'autoroute au programme de ce J1 et seulement 3 petits cols. Pause de midi sur une aire de service, sans pluie. A la faveur du GPS qui pètera complètement un plomb, le groupe se retrouve coupé en 2 presque à la fin de la Suisse. Pas grave, on se retrouvera à la frontière Autrichienne, après s'être quelque peu amusés dans le 2ème et dernier col helvétique, le Kerenzerberg. ça change de l'autoroute et puis la descente surplombe un beau lac. Ce col était déjà au programme de la GTA 2 mais fait à l'époque dans l'autre sens
. Le soleil repointe son nez .La frontière Autrichienne se passe sans encombre, après que tout le monde se soit retrouvé au point de rassemblement prévu, une station service, qui s'est retrouvée pour le coup complètement squattée !!. La traversée de la 1ère ville est un enfer
, pleins de feux pas synchro, bus, on avance pas. 2ème coupure de groupe juste avant l'autoroute à la faveur d'un GPS qui n'indique pas le bon itinéraire, bizarre. On se fera ensuite filmer par un amateur de Golf VR6 tunée, pouces en l'air, la banane, sympa comme rencontre. Idem à la station service pour faire le plein, 2 gars en mégane hallucinent et lèvent aussi le pouce . Direction ensuite le camping, charmant accueil et pose des tentes. Luca notre ami italien nous rejoindra bien vers 19h, sans problème et pas rancunier pour un sou sur l'erreur de traduction . restauration puis veillée ensuite au milieu des tentes avec quelques boissons de circonstances jusqu'à ce que les duvets nous fassent de l’œil. Nuit pas terrible : une ligne de train nocturne n'était pas loin, des vaches à cloches paissaient juste à côté et puis Jéjé se lève à 5h...Résumé J2 (le 16/09) :
Réveil sous un ciel lumineux, avec des bribes de brumes tombant des sommets voisins
. L'excitation est là à l'idée de se coller les 4 premiers gros cols, dont certains payants donc à priori prometteurs. On enquille le départ en croisant un convoi de MG allemandes rutilantes. Le premier col est à la hauteur des espérances : bourrés de virages spécial GT ! Sauf qu'au péage, le temps de mettre les go Pro en marche, de pisser et de faire dans son froc à l'idée de se taper si belle montée, on s'est retrouvé derrière un PL qui avait le télépéage. Grr rageant, les premiers kilomètres sont donc faits à ronger notre frein . Une fois doublé, beam 2 bus mais zappés rapidement. ça grimpe raide. On arrive au premier palier, un grand lac asséché et son barrage en travaux. La route se dégage et devient encore plus belle : Revêtement lisse, soleil et le regard qui lorgne sur des glaciers et des sommets rocailleux. On ralentit pour savourer. Arrivée ensuite au 2ème lac et son barrage, signes naturels que le col convoité est atteint. Grosse pause photos sur un grand parking plein de bus, de touristes et de militaires. Les GT feront leur petit effet, discussions en anglais avec un Autrichien bien au fait des petites sportives des années 80 . Sympa. On poursuit ensuite par une longue descente pour rejoindre le 2ème col après un petit tronçon d'autoroute. Mais avant, Fabrice s'inquiète d'un petit souci de pression du turbo qui charge plus tard qu'habituellement. ça sera le fil rouge jusqu'au soir. Quant à moi, je trouve que sur les appuis forts à droite, un tremblement se fait sentir à l'arrière. A la faveur d'une pause mécanique pour changer échangeur et durites sur la Gt de Fabrice, une crevaison lente sur l'arrière gauche sera identifiée (vis dans le pneu). Hop, kit mèche posé par Tim et le tour est joué . Le col suivant nous permet de basculer en Italie et culmine à 2500m. Le temps se couvre et l'arrivée en haut se fait à la limite du brouillard. ça caille même. Et merde ! On est en été encore !! Très belle descente tortueuse et rude pour les freins, pause de midi un peu anticipée au bord de la route puis 3ème col gratuit lui. Grosse éclate quoique avec des dépassements à faire avant d'en profiter à fond, surtout une camionnette pas coopérative. C'est précisément ici que la rodéo montrera ses premiers signes peu rassurants d'un claquement moteur à l'accélération.Le col suivant étant ouvert un quart d'heure par heure dans notre sens, la fenêtre est serrée, tellement serrée et déjà très en retard, que ce petit col étroit et court sera by-passé pour gagner du temps et surtout pour que Fabrice sollicite moins son turbo. Du coup la route est un peu longue et pénible en fond de vallée, il faut rester derrière des camions et des camping-cars, faute de zone de dépassement à double voie (cela n'existe pas en Autriche). Finalement, arrivée à Lienz pour faire le plein, à 20 km du camping. On apprendra ici que la rodéo est HS et sera rapatriée par une bonne assurance.
Le dernier col qui sur le papier était peu séduisant, s'avérera finalement assez ludique, une zone de travaux au milieu tempérera cependant nos ardeurs. L'arrivée au camping se fera à bon rythme mais sous un ciel menaçant peu réjouissant. Arrivée à l'heure prévue, accueil très sympa, on a tout le terrain pour nous. Sanitaires dignes d'un 5 étoiles. On commande les pizzas pour 20h, le temps de monter les tentes. Soirée très agréable et conviviale, pizzas maison excellentes, bières et glaces. Les proprio sont très sympas et serviables. On finit la soirée avec digeo local
, tout en présentant notre voyage à nos hôtes. Plaque de la GTA 3 laissée en cadeau . Une dernière collation à tonton au cul des autos puis au lit, après cette grosse journée qui nous a emmenés au point le plus à l'Est de notre aventure dans les Alpes. Demain, y'a du très gros mais la pluie menace....Résumé J3 (17/09)
4h du mat, la pluie se met à tomber, le réveil s'annonce difficile. Le pliage d'une tente 2S sous la pluie au bout du 3ème jour se fait finalement assez rapidement
. Au programme de cette journée, le Grossglockner , morceau de choix, plus beau col de toute la traversée à priori. On trépigne mais on est inquiet de ne rien voir avec ce plafond de nuages super bas et menaçant. Petit dej englouti sous un parapluie pour certains, on quitte notre très sympathique camping. 1er arrêt 30 bornes après, à Heiligenblut, qui serait le plus beau village d'Autriche. Bof, encore du buzz commercial. Rien de particulier à part sa belle église (un des plus belles du monde à ce qu'il parait), bien plus charmante dehors que dedans d'ailleurs, avec son charmant cimetière tout autour. Cap ensuite sur le péage du Gross', qui trépignait d'avance de voir arriver notre groupe de 12 voitures . Mais surprise en arrivant, le col est fermé pour cause de chutes de neige (10 cm à ce qui parait, mon œil), il faut patienter au moins une heure . On se rabat donc dans le bar du coin, pour un café crème et une tarte aux pommes maison. Puis enfin le col ouvre, comme nos carbus !! montée superbe, la route est à nous ! et pour cause, pas un chat en étant les premiers. Ah si, 2 félés en vélo que l'on retrouvera plus haut dans le brouillard, certainement frigorifiés. Bref arrivée au Franz-Josefs-Höhe, belvédère surplombant le plus long glacier des Alpes orientales et surplombé par l'élégant pic du Grossglockner, plus haut sommet d'Autriche avec ses 3800 m. Shooting photo de dingue. On échangera quelques mots avec le copilote d'un porschiste, enthousiasmé par notre voyage et encore tout retourné des accélérations de son vaisseau de 600 cv / 0-100 en 3s . On aura droit en exclu à 2 gymkhanas d'ailleurs. Sympa. Cap ensuite au col qui est dans le brouillard et la neige fondue. Belle montée quoique humide. La descente restera des plus cossasses : en plein rasso de tracteurs !! impressionnant le nombre, on en aura tout le long de la descente et elle était longue. Entre temps quand même, on perdra Christophe qui pensait que l'on était déjà partis. Que nénni ! On se retrouvera 150 bornes plus tard. Cap ensuite au Gerlos et sa cascade la plus grande d'Europe, gavée des pluies de la nuit. Pause de midi sous parapluies et bâche tendue. Puis cap sur Innsbruck en ayant récupéré Christophe au passage (merci à lui d'avoir suivi à la lettre le road-book, au moins il aura servi
). Le dernier col de la journée mettra la banane à tout le monde, superbe montée et sèche en plus. Très minérale. Grosse causette au col avant de redescendre à notre 3ème camping. Accueil très froid, procédurier, limite envie de partir voir ailleurs. Mais y'a rien ailleurs, le 1er DAB étant à 30 km , c'est dire. Et puis on en a plein les pattes, on prend sur soi. Montage des tentes puis resto au club du 3ème âge du coin , les nappes et les rideaux sont là pour en témoigner. Fin de soirée comme d'hab avec la gnole à tonton puis dodo. La nuit promet d'être enfin calme : pas de trains, ni de vaches, ni de pluie claquant la toile des tentes. rooo pi roo pi... Demain, on rentre Résumé J4 (18/09)
Après une nuit calme, réveil vers 6h, la journée s'annonce très longue avec 500 km jusqu'à Genève puis le retour à nos domiciles respectifs. Le temps est encore couvert. Après un démontage rapide des tentes puis quelques pétards balancés dans les Devil
, cap sur le dernier col des 3 GTA. La route est belle, déserte même en ce dimanche matin, on croisera quelques parures typiquement locales. Le col est franchi sans histoire, sur route mouillée toutefois, l'arrivée se fera une nouvelle fois juste en dessous des nuages. Photos de groupe au bord de la route, on est content d'en finir mais triste aussi que cela s'arrête . Une dernière poignée de virages un peu plus loin nous fera croire qu'un dernier col s'ouvre à nous, comme un éternel recommencement. Cela sera bien les dernières courbes avant de redescendre sur la Suisse et son autoroute A1 qui nous emmènera jusqu'à Genève. Les talkies deviennent silencieux et le ruban ennuyeux à la longue. Mais la tête pleine de souvenirs nous rappellent notre beau voyage. Pause de midi sur une aire de repos puis Genève se profile vers 15h. Dernier arrêt commun devant le Casino de Saint Julien pour se dire au revoir puis pour s'éparpiller sur les routes de France. C'est fini. Retour sous la pluie jusqu'en Rhonalpie. Crevé mais définitivement heureux. Forza GT
tranquille 
pschiiiiiiiiii 
